dimanche 29 décembre 2013

lundi 16 décembre 2013

Quelques conseils sur la décongélation...

La décongélation est une étape de la préparation saine des aliments qui est aussi importante que la cuisson et la consommation. Adoptez des pratiques de décongélation sans danger et mangez en toute sécurité.


Avez-vous déjà placé de la viande sur le comptoir ou dans l’évier de la cuisine pour la décongeler?

Ce n’est pas une pratique recommandée.
 
La viande, la volaille et le poisson sont des aliments qui posent un risque de contamination élevé. Assurez-vous que leur

température interne n’est pas au-dessus de 4 °C (40 °F) en tout temps jusqu’à ce qu’ils soient cuits. Pour décongeler sans

danger ces aliments contenant des protéines,
 
 
Au réfrigérateur
 
 
La façon la plus sûre de décongeler la viande, la volaille et le poisson est de placer ces aliments dans un plat au réfrigérateur.

• Assurez vous que le plat est assez profond pour ramasser tous les jus de décongélation.

• Placez l’aliment à décongeler sur la tablette du bas dans le réfrigérateur pour éviter que les autres aliments soient contaminés par les jus de décongélation. La décongélation au réfrigérateur prend beaucoup de temps. Vous devez compter jusqu’à 4 jours pour décongeler une dinde. Calculez 10 heures de temps de décongélation par kilogramme ou 4 h ½ par livre de viande, de volaille ou de poisson. Tenez compte de ce délai lorsque vous planifiez votre repas.
 
exemple :


Steak congelé à plat (200g x 2) : 12 h au réfrigérateur

Rosbif (1kg) : 24 h au réfrigérateur

Bourguignon, Braisé, Pot au Feu (1kg): 24 h au réfrigérateur
 

Et pour bien décongeler il faut bien congeler : placer le congélateur en mode super congélation afin de congeler le plus rapidement possible les aliments.

A VOS CALCULATRICES....

lundi 9 décembre 2013

Petit index des plantes en tisane vendues sur nos Ruches...

ASPERULE ODORANTE
(Galium odoratum)


Petite plante dans les sous-bois du nord et est de l'Europe de 0,10 à 0,30 m que l'on utilise entière.

L'aspérule odorante est un calmant contre les insomnies elle procure le sommeil des justes.
Egalement : Lithiase et troubles hépatiques, céphalées, problèmes digestifs et en usage externe, abcès, chasse les insectes.

En infusion une cuillère à dessert par tasse d'eau laisser infuser 10 minutes ; 4 tasses par jour.

La plante sèche dégage une agréable odeur de vanille, utilisée pour parfumer les flans, crèmes brulées.

Poser sur le front un cataplasme d'aspérule fraîche écrasée en cas de maux de tête.

AUBEPINE
(Crataegus monogyna)


Arbrisseau épineux des bois de 2 à 3 m dont on utilise les fleurs et les baies.

L'infusion d'aubépine est un puissant sédatif du système cardiovasculaire régulateur de la tension sanguine et du rythme cardiaque.
Egalement : Palpitations, angine de poitrine, acouphènes, artériosclérose, troubles vasomoteurs, ménopause, nervosité, spasmes, diarrhée.
En usage externe : Cellulite, angines, maux de gorges, gargarismes.


2 cuillerées à soupe de graines d'aubépine, ajouter 3 tasses d'eau bouillante, laisser macérer 24 heures ; boire 1 tasse avant chaque repas.

En infusion une cuillère à soupe de fleurs par tasse laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour.

Remplir un bocal de sommités fleuries sèches recouvrir de Cognac laisser reposer 2 semaines filtrer mettre en bouteille ; 2 petites cuillères par jour.

BOULEAU
(Betula alba)

Arbre de 20 à 30 m poussant en Europe sur les terrains siliceux jusqu'à 2000 m dont on utilise les feuilles les bourgeons l'écorce la sève.

Le bouleau a de nombreuses vertus, on l'utilise pour nettoyer l'organisme et accompagner d'autres plantes.
Egalement : Oligurie, œdèmes, coliques néphrétiques, hypertension artérielle, obésité, goutte, rhumatismes, hypercholestérolémie, intoxication.
Et en usage externe : Plaies, dermatoses, dartres, soins des cheveux.

En décoction une cuillère à café d'écorce par tasse d'eau bouillir 5 minutes ; 3 tasses par jour avant les repas.

En infusion une cuillère à dessert de feuilles bouillir puis infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour entre les repas.

En décoction une cuillère à soupe de bourgeons par tasse faire bouillir 10 minutes ; une tasse avant les repas.

BRUYERE COMMUNE
(Calluna vulgaris)


Arbrisseau des bois de 0,20 à 080 m dont on utilise surtout les sommités fleuries.

Il est rare qu'une cystite résiste plus de 48 heures à la tisane de bruyère. Elle est surtout diurétiques et sédative c'est aussi un antiseptique des voies urinaires elle est conseillée pour la goutte les rhumatismes et toutes les maladies liées à l'excès d'urée et d'acide urique.
Egalement : Albuminurie, énurésie, néphrite.
Et en usage externe : Dartres, acné.


En infusion 1 cuillère à soupe pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes.

En décoction faire bouillir 500 gr. de plante dans quelques litres d'eau à ajouter à l'eau du bain pour relever le tonus musculaire

EGLANTIER
(Rosa canina)

Arbuste commun des bords de chemins de 1 à 4 m dont on utilise feuilles fruits et boutons floraux.

Le fruit de l'églantier, le cynorrhodon, a une teneur très élevée en vitamines et est légèrement diurétique. Consommé frais il procure à l'organisme un apport nutritif important sous une forme rapidement assimilable. Ainsi le sirop de fruit de l'églantier est recommandé aux enfants. Il est prescrit pour lutter contre les parasitoses intestinales et comme fortifiant général.
Egalement : Lithiases rénales, œdèmes, hémorragies.
Et en usage externe : Plaies brulures.

En infusion feuilles et fleurs une cuillère par tasse laisser infuser 10 minutes ; plusieurs tasses par jour.

En décoction 5 à 10 baies par tasse bouillir 2 minutes ; 4 tasses par jour.

Sirop de cynorrhodons : Couper les extrémités et fendre le fruit en deux pour retirer les graines avec la pointe d'un couteau, laver. Avec 500 g de pulpe de cynorrhodons pour 1 litre d'eau, porter à ébullition pendant 5 min filtrer à travers une mousseline pour éliminer les poils, ajouter 300 g de sucre et faire bouillir 5 min jusqu'à épaississement du liquide. On peut en faire également des confitures.

 FRENE
(Fraxinus Excelsior)


Arbre de 20 à 40 m dont on utilise les feuilles et l'écorce.

Le frêne à une écorce fébrifuge, les feuilles sont laxatives diurétiques et provoquent la sudation.
Egalement : Constipation, oligurie, lithiase urinaire, rhumatismes, goutte, cholestérol.
Et en usage externe : Névralgies rhumatismales.

En décoction : 30 g d'écorce pour un litre d'eau, faire bouillir cinq minutes, 3 tasses par jour avant les repas.

Ecorce en poudre, 20 g dans du miel, 3 fois par jour, loin des repas.

MAUVE
(Malva sylvestris)

Plante bisannuelle de 0,30 à 0,70 m commune des chemins mais qui pousse surtout à proximité des endroits habités dont on utilise les fleurs et les feuilles.

La mauve est légèrement laxative et calme l'inflammation des muqueuses, elle est efficace en cas de toux, enrouement, laryngite, angine sécheresse de la bouche en infusion ou gargarisme.
Egalement : Conjonctivite, blépharite, couperose, furoncles, piqures, hémorroïdes.


En infusion une cuillerée à soupe pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour.

Macération à froid : laisser reposer une nuit 1 cuillère à soupe pour 1/4 de litre d'eau et réchauffer légèrement le matin.

En lotions et compresses avec l'infusion contre irritations de la peau ou des yeux.

REINE DES PRES
(Filipendula ulmaria)

Plante vivace des lieux humides de 1 à 1,50 m que l'on utilise entière.

La reine des prés (ou ulmaire) contient un précurseur de l'aspirine elle est digestive, calme les douleurs gastriques, soulage les diarrhées, elle est diurétique et aide à l'élimination de l'acide urique elle soulage aussi les douleurs rhumatismales. En compresse et cataplasme elle combat la cellulite.
Egalement : Gastrite, ulcères, diarrhées, acide urique, goutte, cellulite, artériosclérose, hypertension, lithiase.
Et en usage externe : Couperose, plaies, ulcères, rhumatismes.

En infusion une cuillère à café pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 5 tasses par jour ou en compresses sur les parties douloureuses.

En décoction : 30 à 40 g de racine pour 1/2 litre d'eau, faire bouillir 10 minutes puis laisser infuser 5 minutes en usage externe pour laver les plaies.

RONCE
(Rubus fruticosus)

Sous-arbrisseau des haies et des sous-bois de 0,20 a 2 m dont on utilise les feuilles les fleurs et les fruits.

Les feuilles de ronce sont très astringentes et peuvent être employées pour traiter les aphtes fortifier les gencives. En décoction elles font cesser la diarrhée et calment les hémorroïdes En tisane ou en gargarisme pour les toux les maux de gorge et les affections buccales.
Egalement : Diarrhée, angine, leucorrhées, diabète, hémorragies, lithiases, oligurie.
Et en usage externe : Aphtes, gingivites, enrouement, pharyngite, ulcère, plaie, leucorrhées, dartres.


En décoction une cuillère à soupe par tasse faire bouillir 2 minutes puis infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour entre les repas.

En décoction une poignée de feuilles dans un litre d'eau faire bouillir 15 minutes ajouter 2 ou 3 cuillères de miel pour gargarismes et bains de bouche



SAPIN BLANC
(Abies alba)

Arbre des montagnes de 400 m à 2000 m à feuilles persistantes jusqu'à 45 m de hauteur dont on utilise principalement les bourgeons et les aiguilles mais aussi l'écorce et la résine.

Les bourgeons du sapin blanc (sapin argenté) sont antiseptiques, les aiguilles sont expectorantes utilisés pour faciliter la respiration en cas de toux, de bronchite.
Egalement : Cystite, leucorrhée.
Et en usage externe : Engelures, ulcères, varices.


En infusion : 20 g pour 1 litre d'eau bouillante ; 3 tasses par jour.


ORTIE
(Urtica dioica)

Plante commune des lieux incultes dont on utilise les feuilles et les racines.

L'ortie est un excellent dépuratif les jeunes pousses sont consommées au printemps comme fortifiant ou légume. Elle est recommandée en cas rhumatismes, arrête les saignements de nez ou des plaies elle combat l'asthme, le rhume des foins et les allergies.
Egalement : Ulcère gastrique, entérite, hyperménorrhées, insuffisance hépatique, hémorragie, métrorragie, énurésie, stimulant sexuel.
Et en usage externe : Alopécie, piqures, psoriasis, urticaire.


En infusion 250 g de feuilles fraîche pour 1/2 litre d'eau bouillante laisser infuser 12 heures puis buvez froid.

En décoction une poignée de racines coupées pour un litre d'eau faire bouillir 10 minutes, à boire en deux jours.

Une c à c de feuilles dans une tasse d'eau bouillir puis infuser 10 minutes une tasse avant chaque repas.

Le suc obtenu en écrasant la plante est un remède contre les saignements internes en prendre 50 gr à 100 gr par jour.

Très revitalisant mélanger les feuilles coupées fins dans la salade et les crudités, se servir des feuilles sèches réduites en poudre sur les plats pendant l'hivers.

Roulez les jeunes feuilles sur elles mêmes, de façon à emprisonner la partie supérieure du limbe, et écrasez les entre vos doigts; vous pouvez alors les manger sans aucun risque. Une dizaine de feuilles donnent plus de tonus qu'une barre de céréales ...

 TILLEUL
(Tilia cordata)

Grand arbre commun.

1) La fleur de tilleul est antispasmodique contre la nervosité et l'anxiété stomachique contre les digestions lentes, hypnotique contres les insomnies et émollient contre les diarrhées.

2) L'aubier de tilleul (partie boisée de la tige entre le cœur et l'écorce) est bien connu pour son action sur les voies urinaires et les calculs rénaux, il aide les foies paresseux grâce à sa forte teneur en flavonoïdes, il soulage les migraines d'origine hépatiques et les états nauséeux.
Egalement : Indigestion, diarrhées, goutte, rhumatisme, migraines hépatovésiculaires.
En usage externe : Peau sèche, ulcères, brulures.


En infusion une cuillère à soupe de fleurs par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 4 tasses par jour.

En décoction pour l'aubier 1 cuillerée à soupe pour une tasse d'eau froide faire bouillir 4 minutes et laisser infuser 20 minutes.

 SUREAU
(Sambucus nigra)

Arbuste commun des haies de 2 à 6 m dont on utilise les feuilles, fleurs et baies.

Le sureau est diurétique en cas de lithiase urinaire, cystite, goutte. Il est utilisé contre les rhumatismes, en cas de grippe, rhume, fièvre .
Egalement : Bronchite, asthme, constipation.
Et en usage externe : Bains oculaires, conjonctivite, orgelet, engelure, brulures, maladie de la peau.


Les baies fraiches, ou desséchées sont purgatives, presser les fruits pour en extraire le suc en prendre 20 à 30 gr dans la matinée.

En infusion une poignée de fleurs par litre d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes boire à volonté en cas de cathare pulmonaire, bronchite, fièvres, rhumatismes, goute.

En décoction 50g de fleurs pour un litre d'eau, faire bouillir 5 minutes et laisser infuser 5 minutes, en inhalation, contre le rhume de cerveau, l'enrouement, la laryngite, en lotion contre la conjonctivite, en compresse contre les engelures.

Sirop de fleurs de sureau : Prendre 10 ombelles, (détacher les fleurs de la partie vertes pour éviter d'avoir un gout amer). Mettre les fleurs dans un récipient, verser 1 litre d'eau bouillante, ajouter le jus d'un citron, couvrir et laisser macérer pendant 4 jours en remuant de temps en temps; filtrer, ajouter 1kg de sucre en portant à ébullition, sortir du feux puis rajouter le jus de 10 citrons, bien mélanger et mettre en bouteille.

Pour tenter de stopper l'évolution d'un rhume dès les premiers symptômes, prendre une tasse d'infusion concentrée très chaude.


PREPARATIONS GALENIQUES

Infusion : Environ 1 cuillerées de plantes par tasse d'eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Consommer de 1 à 3 tasses par jour.

Décoction : Placer la plante dans l'eau froide portée à ébullition de 10 à 30 minutes

Macération : Mettre la plante à froid dans un liquide (vin, eau, alcool, huile). Le temps de macération dépend de la plante rarement plus de 10 heures en général.

Cataplasme : Préparation de la plante assez pâteuse pour être appliquée sur la peau dans un but thérapeutique. La plante peut être broyée hachée à chaud ou à froid ou mélangée à de la farine de lin pour obtenir la bonne consistance. Le classique cataplasme à la farine de lin se prépare avec de l'eau dans laquelle on délaye à froid de la farine de lin. On fait cuire doucement en remuant constamment pour obtenir la consistance voulue. Il doit servir de support aux substances qui seront déposées à la surface au moment de l'application. (Farine de moutarde, poudre de guimauve ...)

Compresse : Application durable d'une gaze ou d'un linge sur la partie du corps à soigner. La gaze a préalablement été imbibée de la préparation qu'on veut employer.

Teinture alcoolique : On la prépare en faisant dissoudre dans de l'alcool des substances médicamenteuses. On peut aussi faire macérer des plantes dans de l'alcool . Les teintures végétales sont dosées à raison d'une partie de substance végétale pour cinq parties d'alcool.

Crème : Mélange onctueux, semi-liquide, produit naturellement par certaines plantes sous forme de latex, mais plus souvent préparé en diluant des principes actifs dans un substrat de glycérides. On étale les crèmes sur la peau et, par friction, elles pénètrent dans l'épiderme.

Emplâtre : Plus adhérente que la crème, cette présentation semi-solide se façonne selon les contours de la partie du corps où elles est appliquée. L'emplâtre contient des graisses, de la résine, parfois de la cire.

Enveloppement : Compresse qui entoure tout un membre ou une partie du corps. On le fait avec une bande de gaze imprégnée de solution médicamenteuse.

Fomentation : Variété de compresse ou de cataplasme maintenue quelques minutes seulement sur la peau.

Fumigation : Utilisation de vapeurs chargées des principes actifs de la plante. On peut ainsi faire bouillir des feuilles d'eucalyptus dans une pièce qu'on veut désinfecter. La fumée de certains végétaux qu'on brûle lentement comme de l'encens peut aussi servir aux fumigations : c'est le cas de la fumée de baies de genévrier.

Gargarisme : Préparation liquide dont on se rince la bouche, la gorge, le pharynx, les amygdales et les muqueuses. Il sert à désinfecter ou à calmer. Le gargarisme ne doit jamais être avalé.

Huile médicinale : Les fruits et les graines de nombreuses plantes donnent, lorsqu'on les presse, de l'huile végétale, à ne pas confondre avec l'huile essentielle, qui n'est pas un corps gras. On peut y faire macérer des racines et des drogues séchées pour réaliser des huiles médicinales. Certaines sont utilisées en friction, d'autres sont absorbées par voie orale.

Inhalation : Variété de fumigation dans laquelle le malade hume directement les vapeurs thérapeutiques en plaçant sa tête au-dessus du récipient où l'extrait de plante aromatique se dissout dans de l'eau presque bouillante. On fait des inhalations pour dégager les sinus et les voies respiratoires supérieures.

Injection : Introduction d'un liquide dans les cavités naturelles (oreilles, nez, vagin, etc.) soit directement, soit au moyen d'une seringue ou d'une canule. Le liquide injecté est généralement une infusion ou une décoction préalablement tiédie.

Lait : Liquide obtenu lorsqu'on pile des graines oléagineuses dans de l'eau. On fait ainsi du lait d'amandes.

Lavement : Introduction d'un liquide dans l'intestin au moyen d'une canule rectale reliée à une poire à lavement. Il a le plus souvent un effet purgatif, parfois émollient ou astringent.

Liniment : Mélange hétérogène, de consistance molle, contenant souvent de l'huile et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et les traumatismes, on en frictionne localement la peau.

Lotion : Préparation liquide dont on lave rapidement l'épiderme aux endroits irrités. On l'applique avec de l'ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir chevelu.

Onguent : Préparation crémeuse qu'on étale par friction. C'est un mélange où les principes actifs sont dissous dans des corps gras.

Parfum : On utilise les essences végétales de certaines plantes aromatiques pour préparer des parfums. Certains ont des propriétés antiseptiques.

Potion : Liquide destiné à être bu où l'on a fait entrer les principes actifs de la plante, par extrait, infusion ou macération.

Poudre : On la fabrique en broyant les plantes desséchées, ou leurs parties actives, à l'aide d'un moulin ou d'un mortier. Les poudres peuvent servir à faire des extraits, être délayées dans de l'eau ou être mélangées à la nourriture.

Shampooing : Préparation qu'on mélange à de l'eau pour laver les cheveux et le cuir chevelu. Certains shampooings sont antiseptiques et anti séborrhéiques.

Sirop : Préparation destinée à être bue. On l'obtient en faisant cuire une infusion ou une macération à laquelle on a rajouté du sucre et parfois un aromatisant.

Solution : Mélange liquide où les principes actifs de la plante sont dissous dans un solvant approprié (eau, alcool, huile, éther, etc.).

Suc : Liquide qu'on obtient par simple écoulement de la sève à l'extérieur du tronc, ou lorsqu'on presse les fruits, les feuilles ou la tige.

Vin toniques: On prépare des vins médicinaux en faisant macérer des écorces, des racines ou des feuilles de certaines espèces dans du vin. On fait ainsi du vin de cannelle, de quinquina, de gentiane, et d'autres.

Alcoolat : Liquide incolore qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches dans de l'alcool.

Alcoolature : Liquide coloré obtenu par macération de plantes fraîches dans l'alcool. L'alcoolature faite à partir de feuilles prend une couleur verte, celle qui provient des racines est brune. Les enzymes qu'elles contiennent étant toujours actifs, les alcoolatures se conservent mal et doivent être utilisées rapidement. On les préfère aux alcoolats lorsque les principes actifs de la plante ne supportent pas la chaleur de la distillation.

Élixir : On l'obtient en faisant macérer des plantes, ou des extraits de plantes, dans une solution contenant principalement de l'alcool et du sucre. Certains élixirs sont préparés à partir d'alcoolats, d'autres contiennent des vins médicinaux.

Extrait : Solution qui recueille une partie des principes actifs de la plante soumise à traitement. D'abord la plante est séchée ou réduite en poudre. On lave la drogue, ou sa poudre, avec un solvant (eau, alcool, éther) qui en retire les principes solubles. Ce procédé, qui s'appelle la lixiviation, est classiquement utilisé pour faire du café : on fait passer de la vapeur d'eau ou de l'eau bouillante au travers des graines moulues. Ensuite, on fait évaporer la solution obtenue jusqu'à la concentration désirée.

Extrait fluide : C'est un extrait où l'évaporation de la solution est arrêtée à un faible degré de concentration.

Extrait mou : L'évaporation de la solution, plus forte ici que dans l'extrait fluide, laisse comme résidu une sorte de pâte molle. Le café se sert parfois ainsi en Amérique du Sud.

Hydrolat : Liquide qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches ou sèches dans de l'eau, puis en distillant la solution. L'eau de rosé, ainsi préparée par distillation, est un hydrolat.

Hydrolé : Liquide qu'on obtient en faisant dissoudre dans de l'eau une substance médicamenteuse. C'est une solution. L'eau de fleurs d'oranger, préparée par dissolution dans de l'eau d'une essence tirée de ces fleurs, est un hydrolé et non un hydrolat.

Intrait : C'est une variété d'extrait physiologique végétal. Pour le faire, on doit utiliser des plantes fraîches qu'on stabilise à la vapeur d'eau ou d'alcool et qu'on fait ensuite sécher sous vide. Ces plantes stabilisées conservent ainsi toutes leurs qualités. On leur fait ensuite subir le même traitement qu'aux drogues ordinaires : on les lave à l'eau ou à l'alcool et on soumet à évaporation la solution obtenue. L'extrait qui en résulte est appelé intrait ; il possède les qualités de la plante fraîche. C'est une préparation couramment utilisée pour la valériane, le marron d'Inde.

Mellite : Substance onctueuse qu'on prépare en faisant macérer des plantes dans du miel ou en faisant cuire un mélange de miel et d'hydrolé. Le miel rosat est une mellite : on ajoute à du miel une infusion astringente de pétales de rosés rouges ; il est employé comme gargarisme.

Mixture : Mélange de liquides médicamenteux qui agissent en synergie, chacun renforçant l'action des autres. On mélange ainsi les plantes douées des mêmes propriétés pour en faire des « espèces » : les espèces antispasmodiques, par exemple, peuvent regrouper dans une même mixture de la valériane, de la fleur d'oranger, de l'achillée millefeuille.

Pâte : C'est un mélange de consistance molle, préparé avec du sucre et de la gomme arabique. On y ajoute des principes actifs selon le but thérapeutique recherché.

Pommade : Crème épaisse où les principes actifs sont dissous dans des corps gras pour faciliter la répartition sur l'épidémie.
 
Extrait du Petit Herboriste Illustré
 

 

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