dimanche 29 décembre 2013

lundi 16 décembre 2013

Quelques conseils sur la décongélation...

La décongélation est une étape de la préparation saine des aliments qui est aussi importante que la cuisson et la consommation. Adoptez des pratiques de décongélation sans danger et mangez en toute sécurité.


Avez-vous déjà placé de la viande sur le comptoir ou dans l’évier de la cuisine pour la décongeler?

Ce n’est pas une pratique recommandée.
 
La viande, la volaille et le poisson sont des aliments qui posent un risque de contamination élevé. Assurez-vous que leur

température interne n’est pas au-dessus de 4 °C (40 °F) en tout temps jusqu’à ce qu’ils soient cuits. Pour décongeler sans

danger ces aliments contenant des protéines,
 
 
Au réfrigérateur
 
 
La façon la plus sûre de décongeler la viande, la volaille et le poisson est de placer ces aliments dans un plat au réfrigérateur.

• Assurez vous que le plat est assez profond pour ramasser tous les jus de décongélation.

• Placez l’aliment à décongeler sur la tablette du bas dans le réfrigérateur pour éviter que les autres aliments soient contaminés par les jus de décongélation. La décongélation au réfrigérateur prend beaucoup de temps. Vous devez compter jusqu’à 4 jours pour décongeler une dinde. Calculez 10 heures de temps de décongélation par kilogramme ou 4 h ½ par livre de viande, de volaille ou de poisson. Tenez compte de ce délai lorsque vous planifiez votre repas.
 
exemple :


Steak congelé à plat (200g x 2) : 12 h au réfrigérateur

Rosbif (1kg) : 24 h au réfrigérateur

Bourguignon, Braisé, Pot au Feu (1kg): 24 h au réfrigérateur
 

Et pour bien décongeler il faut bien congeler : placer le congélateur en mode super congélation afin de congeler le plus rapidement possible les aliments.

A VOS CALCULATRICES....

lundi 9 décembre 2013

Petit index des plantes en tisane vendues sur nos Ruches...

ASPERULE ODORANTE
(Galium odoratum)


Petite plante dans les sous-bois du nord et est de l'Europe de 0,10 à 0,30 m que l'on utilise entière.

L'aspérule odorante est un calmant contre les insomnies elle procure le sommeil des justes.
Egalement : Lithiase et troubles hépatiques, céphalées, problèmes digestifs et en usage externe, abcès, chasse les insectes.

En infusion une cuillère à dessert par tasse d'eau laisser infuser 10 minutes ; 4 tasses par jour.

La plante sèche dégage une agréable odeur de vanille, utilisée pour parfumer les flans, crèmes brulées.

Poser sur le front un cataplasme d'aspérule fraîche écrasée en cas de maux de tête.

AUBEPINE
(Crataegus monogyna)


Arbrisseau épineux des bois de 2 à 3 m dont on utilise les fleurs et les baies.

L'infusion d'aubépine est un puissant sédatif du système cardiovasculaire régulateur de la tension sanguine et du rythme cardiaque.
Egalement : Palpitations, angine de poitrine, acouphènes, artériosclérose, troubles vasomoteurs, ménopause, nervosité, spasmes, diarrhée.
En usage externe : Cellulite, angines, maux de gorges, gargarismes.


2 cuillerées à soupe de graines d'aubépine, ajouter 3 tasses d'eau bouillante, laisser macérer 24 heures ; boire 1 tasse avant chaque repas.

En infusion une cuillère à soupe de fleurs par tasse laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour.

Remplir un bocal de sommités fleuries sèches recouvrir de Cognac laisser reposer 2 semaines filtrer mettre en bouteille ; 2 petites cuillères par jour.

BOULEAU
(Betula alba)

Arbre de 20 à 30 m poussant en Europe sur les terrains siliceux jusqu'à 2000 m dont on utilise les feuilles les bourgeons l'écorce la sève.

Le bouleau a de nombreuses vertus, on l'utilise pour nettoyer l'organisme et accompagner d'autres plantes.
Egalement : Oligurie, œdèmes, coliques néphrétiques, hypertension artérielle, obésité, goutte, rhumatismes, hypercholestérolémie, intoxication.
Et en usage externe : Plaies, dermatoses, dartres, soins des cheveux.

En décoction une cuillère à café d'écorce par tasse d'eau bouillir 5 minutes ; 3 tasses par jour avant les repas.

En infusion une cuillère à dessert de feuilles bouillir puis infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour entre les repas.

En décoction une cuillère à soupe de bourgeons par tasse faire bouillir 10 minutes ; une tasse avant les repas.

BRUYERE COMMUNE
(Calluna vulgaris)


Arbrisseau des bois de 0,20 à 080 m dont on utilise surtout les sommités fleuries.

Il est rare qu'une cystite résiste plus de 48 heures à la tisane de bruyère. Elle est surtout diurétiques et sédative c'est aussi un antiseptique des voies urinaires elle est conseillée pour la goutte les rhumatismes et toutes les maladies liées à l'excès d'urée et d'acide urique.
Egalement : Albuminurie, énurésie, néphrite.
Et en usage externe : Dartres, acné.


En infusion 1 cuillère à soupe pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes.

En décoction faire bouillir 500 gr. de plante dans quelques litres d'eau à ajouter à l'eau du bain pour relever le tonus musculaire

EGLANTIER
(Rosa canina)

Arbuste commun des bords de chemins de 1 à 4 m dont on utilise feuilles fruits et boutons floraux.

Le fruit de l'églantier, le cynorrhodon, a une teneur très élevée en vitamines et est légèrement diurétique. Consommé frais il procure à l'organisme un apport nutritif important sous une forme rapidement assimilable. Ainsi le sirop de fruit de l'églantier est recommandé aux enfants. Il est prescrit pour lutter contre les parasitoses intestinales et comme fortifiant général.
Egalement : Lithiases rénales, œdèmes, hémorragies.
Et en usage externe : Plaies brulures.

En infusion feuilles et fleurs une cuillère par tasse laisser infuser 10 minutes ; plusieurs tasses par jour.

En décoction 5 à 10 baies par tasse bouillir 2 minutes ; 4 tasses par jour.

Sirop de cynorrhodons : Couper les extrémités et fendre le fruit en deux pour retirer les graines avec la pointe d'un couteau, laver. Avec 500 g de pulpe de cynorrhodons pour 1 litre d'eau, porter à ébullition pendant 5 min filtrer à travers une mousseline pour éliminer les poils, ajouter 300 g de sucre et faire bouillir 5 min jusqu'à épaississement du liquide. On peut en faire également des confitures.

 FRENE
(Fraxinus Excelsior)


Arbre de 20 à 40 m dont on utilise les feuilles et l'écorce.

Le frêne à une écorce fébrifuge, les feuilles sont laxatives diurétiques et provoquent la sudation.
Egalement : Constipation, oligurie, lithiase urinaire, rhumatismes, goutte, cholestérol.
Et en usage externe : Névralgies rhumatismales.

En décoction : 30 g d'écorce pour un litre d'eau, faire bouillir cinq minutes, 3 tasses par jour avant les repas.

Ecorce en poudre, 20 g dans du miel, 3 fois par jour, loin des repas.

MAUVE
(Malva sylvestris)

Plante bisannuelle de 0,30 à 0,70 m commune des chemins mais qui pousse surtout à proximité des endroits habités dont on utilise les fleurs et les feuilles.

La mauve est légèrement laxative et calme l'inflammation des muqueuses, elle est efficace en cas de toux, enrouement, laryngite, angine sécheresse de la bouche en infusion ou gargarisme.
Egalement : Conjonctivite, blépharite, couperose, furoncles, piqures, hémorroïdes.


En infusion une cuillerée à soupe pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour.

Macération à froid : laisser reposer une nuit 1 cuillère à soupe pour 1/4 de litre d'eau et réchauffer légèrement le matin.

En lotions et compresses avec l'infusion contre irritations de la peau ou des yeux.

REINE DES PRES
(Filipendula ulmaria)

Plante vivace des lieux humides de 1 à 1,50 m que l'on utilise entière.

La reine des prés (ou ulmaire) contient un précurseur de l'aspirine elle est digestive, calme les douleurs gastriques, soulage les diarrhées, elle est diurétique et aide à l'élimination de l'acide urique elle soulage aussi les douleurs rhumatismales. En compresse et cataplasme elle combat la cellulite.
Egalement : Gastrite, ulcères, diarrhées, acide urique, goutte, cellulite, artériosclérose, hypertension, lithiase.
Et en usage externe : Couperose, plaies, ulcères, rhumatismes.

En infusion une cuillère à café pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 5 tasses par jour ou en compresses sur les parties douloureuses.

En décoction : 30 à 40 g de racine pour 1/2 litre d'eau, faire bouillir 10 minutes puis laisser infuser 5 minutes en usage externe pour laver les plaies.

RONCE
(Rubus fruticosus)

Sous-arbrisseau des haies et des sous-bois de 0,20 a 2 m dont on utilise les feuilles les fleurs et les fruits.

Les feuilles de ronce sont très astringentes et peuvent être employées pour traiter les aphtes fortifier les gencives. En décoction elles font cesser la diarrhée et calment les hémorroïdes En tisane ou en gargarisme pour les toux les maux de gorge et les affections buccales.
Egalement : Diarrhée, angine, leucorrhées, diabète, hémorragies, lithiases, oligurie.
Et en usage externe : Aphtes, gingivites, enrouement, pharyngite, ulcère, plaie, leucorrhées, dartres.


En décoction une cuillère à soupe par tasse faire bouillir 2 minutes puis infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour entre les repas.

En décoction une poignée de feuilles dans un litre d'eau faire bouillir 15 minutes ajouter 2 ou 3 cuillères de miel pour gargarismes et bains de bouche



SAPIN BLANC
(Abies alba)

Arbre des montagnes de 400 m à 2000 m à feuilles persistantes jusqu'à 45 m de hauteur dont on utilise principalement les bourgeons et les aiguilles mais aussi l'écorce et la résine.

Les bourgeons du sapin blanc (sapin argenté) sont antiseptiques, les aiguilles sont expectorantes utilisés pour faciliter la respiration en cas de toux, de bronchite.
Egalement : Cystite, leucorrhée.
Et en usage externe : Engelures, ulcères, varices.


En infusion : 20 g pour 1 litre d'eau bouillante ; 3 tasses par jour.


ORTIE
(Urtica dioica)

Plante commune des lieux incultes dont on utilise les feuilles et les racines.

L'ortie est un excellent dépuratif les jeunes pousses sont consommées au printemps comme fortifiant ou légume. Elle est recommandée en cas rhumatismes, arrête les saignements de nez ou des plaies elle combat l'asthme, le rhume des foins et les allergies.
Egalement : Ulcère gastrique, entérite, hyperménorrhées, insuffisance hépatique, hémorragie, métrorragie, énurésie, stimulant sexuel.
Et en usage externe : Alopécie, piqures, psoriasis, urticaire.


En infusion 250 g de feuilles fraîche pour 1/2 litre d'eau bouillante laisser infuser 12 heures puis buvez froid.

En décoction une poignée de racines coupées pour un litre d'eau faire bouillir 10 minutes, à boire en deux jours.

Une c à c de feuilles dans une tasse d'eau bouillir puis infuser 10 minutes une tasse avant chaque repas.

Le suc obtenu en écrasant la plante est un remède contre les saignements internes en prendre 50 gr à 100 gr par jour.

Très revitalisant mélanger les feuilles coupées fins dans la salade et les crudités, se servir des feuilles sèches réduites en poudre sur les plats pendant l'hivers.

Roulez les jeunes feuilles sur elles mêmes, de façon à emprisonner la partie supérieure du limbe, et écrasez les entre vos doigts; vous pouvez alors les manger sans aucun risque. Une dizaine de feuilles donnent plus de tonus qu'une barre de céréales ...

 TILLEUL
(Tilia cordata)

Grand arbre commun.

1) La fleur de tilleul est antispasmodique contre la nervosité et l'anxiété stomachique contre les digestions lentes, hypnotique contres les insomnies et émollient contre les diarrhées.

2) L'aubier de tilleul (partie boisée de la tige entre le cœur et l'écorce) est bien connu pour son action sur les voies urinaires et les calculs rénaux, il aide les foies paresseux grâce à sa forte teneur en flavonoïdes, il soulage les migraines d'origine hépatiques et les états nauséeux.
Egalement : Indigestion, diarrhées, goutte, rhumatisme, migraines hépatovésiculaires.
En usage externe : Peau sèche, ulcères, brulures.


En infusion une cuillère à soupe de fleurs par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 4 tasses par jour.

En décoction pour l'aubier 1 cuillerée à soupe pour une tasse d'eau froide faire bouillir 4 minutes et laisser infuser 20 minutes.

 SUREAU
(Sambucus nigra)

Arbuste commun des haies de 2 à 6 m dont on utilise les feuilles, fleurs et baies.

Le sureau est diurétique en cas de lithiase urinaire, cystite, goutte. Il est utilisé contre les rhumatismes, en cas de grippe, rhume, fièvre .
Egalement : Bronchite, asthme, constipation.
Et en usage externe : Bains oculaires, conjonctivite, orgelet, engelure, brulures, maladie de la peau.


Les baies fraiches, ou desséchées sont purgatives, presser les fruits pour en extraire le suc en prendre 20 à 30 gr dans la matinée.

En infusion une poignée de fleurs par litre d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes boire à volonté en cas de cathare pulmonaire, bronchite, fièvres, rhumatismes, goute.

En décoction 50g de fleurs pour un litre d'eau, faire bouillir 5 minutes et laisser infuser 5 minutes, en inhalation, contre le rhume de cerveau, l'enrouement, la laryngite, en lotion contre la conjonctivite, en compresse contre les engelures.

Sirop de fleurs de sureau : Prendre 10 ombelles, (détacher les fleurs de la partie vertes pour éviter d'avoir un gout amer). Mettre les fleurs dans un récipient, verser 1 litre d'eau bouillante, ajouter le jus d'un citron, couvrir et laisser macérer pendant 4 jours en remuant de temps en temps; filtrer, ajouter 1kg de sucre en portant à ébullition, sortir du feux puis rajouter le jus de 10 citrons, bien mélanger et mettre en bouteille.

Pour tenter de stopper l'évolution d'un rhume dès les premiers symptômes, prendre une tasse d'infusion concentrée très chaude.


PREPARATIONS GALENIQUES

Infusion : Environ 1 cuillerées de plantes par tasse d'eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Consommer de 1 à 3 tasses par jour.

Décoction : Placer la plante dans l'eau froide portée à ébullition de 10 à 30 minutes

Macération : Mettre la plante à froid dans un liquide (vin, eau, alcool, huile). Le temps de macération dépend de la plante rarement plus de 10 heures en général.

Cataplasme : Préparation de la plante assez pâteuse pour être appliquée sur la peau dans un but thérapeutique. La plante peut être broyée hachée à chaud ou à froid ou mélangée à de la farine de lin pour obtenir la bonne consistance. Le classique cataplasme à la farine de lin se prépare avec de l'eau dans laquelle on délaye à froid de la farine de lin. On fait cuire doucement en remuant constamment pour obtenir la consistance voulue. Il doit servir de support aux substances qui seront déposées à la surface au moment de l'application. (Farine de moutarde, poudre de guimauve ...)

Compresse : Application durable d'une gaze ou d'un linge sur la partie du corps à soigner. La gaze a préalablement été imbibée de la préparation qu'on veut employer.

Teinture alcoolique : On la prépare en faisant dissoudre dans de l'alcool des substances médicamenteuses. On peut aussi faire macérer des plantes dans de l'alcool . Les teintures végétales sont dosées à raison d'une partie de substance végétale pour cinq parties d'alcool.

Crème : Mélange onctueux, semi-liquide, produit naturellement par certaines plantes sous forme de latex, mais plus souvent préparé en diluant des principes actifs dans un substrat de glycérides. On étale les crèmes sur la peau et, par friction, elles pénètrent dans l'épiderme.

Emplâtre : Plus adhérente que la crème, cette présentation semi-solide se façonne selon les contours de la partie du corps où elles est appliquée. L'emplâtre contient des graisses, de la résine, parfois de la cire.

Enveloppement : Compresse qui entoure tout un membre ou une partie du corps. On le fait avec une bande de gaze imprégnée de solution médicamenteuse.

Fomentation : Variété de compresse ou de cataplasme maintenue quelques minutes seulement sur la peau.

Fumigation : Utilisation de vapeurs chargées des principes actifs de la plante. On peut ainsi faire bouillir des feuilles d'eucalyptus dans une pièce qu'on veut désinfecter. La fumée de certains végétaux qu'on brûle lentement comme de l'encens peut aussi servir aux fumigations : c'est le cas de la fumée de baies de genévrier.

Gargarisme : Préparation liquide dont on se rince la bouche, la gorge, le pharynx, les amygdales et les muqueuses. Il sert à désinfecter ou à calmer. Le gargarisme ne doit jamais être avalé.

Huile médicinale : Les fruits et les graines de nombreuses plantes donnent, lorsqu'on les presse, de l'huile végétale, à ne pas confondre avec l'huile essentielle, qui n'est pas un corps gras. On peut y faire macérer des racines et des drogues séchées pour réaliser des huiles médicinales. Certaines sont utilisées en friction, d'autres sont absorbées par voie orale.

Inhalation : Variété de fumigation dans laquelle le malade hume directement les vapeurs thérapeutiques en plaçant sa tête au-dessus du récipient où l'extrait de plante aromatique se dissout dans de l'eau presque bouillante. On fait des inhalations pour dégager les sinus et les voies respiratoires supérieures.

Injection : Introduction d'un liquide dans les cavités naturelles (oreilles, nez, vagin, etc.) soit directement, soit au moyen d'une seringue ou d'une canule. Le liquide injecté est généralement une infusion ou une décoction préalablement tiédie.

Lait : Liquide obtenu lorsqu'on pile des graines oléagineuses dans de l'eau. On fait ainsi du lait d'amandes.

Lavement : Introduction d'un liquide dans l'intestin au moyen d'une canule rectale reliée à une poire à lavement. Il a le plus souvent un effet purgatif, parfois émollient ou astringent.

Liniment : Mélange hétérogène, de consistance molle, contenant souvent de l'huile et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et les traumatismes, on en frictionne localement la peau.

Lotion : Préparation liquide dont on lave rapidement l'épiderme aux endroits irrités. On l'applique avec de l'ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir chevelu.

Onguent : Préparation crémeuse qu'on étale par friction. C'est un mélange où les principes actifs sont dissous dans des corps gras.

Parfum : On utilise les essences végétales de certaines plantes aromatiques pour préparer des parfums. Certains ont des propriétés antiseptiques.

Potion : Liquide destiné à être bu où l'on a fait entrer les principes actifs de la plante, par extrait, infusion ou macération.

Poudre : On la fabrique en broyant les plantes desséchées, ou leurs parties actives, à l'aide d'un moulin ou d'un mortier. Les poudres peuvent servir à faire des extraits, être délayées dans de l'eau ou être mélangées à la nourriture.

Shampooing : Préparation qu'on mélange à de l'eau pour laver les cheveux et le cuir chevelu. Certains shampooings sont antiseptiques et anti séborrhéiques.

Sirop : Préparation destinée à être bue. On l'obtient en faisant cuire une infusion ou une macération à laquelle on a rajouté du sucre et parfois un aromatisant.

Solution : Mélange liquide où les principes actifs de la plante sont dissous dans un solvant approprié (eau, alcool, huile, éther, etc.).

Suc : Liquide qu'on obtient par simple écoulement de la sève à l'extérieur du tronc, ou lorsqu'on presse les fruits, les feuilles ou la tige.

Vin toniques: On prépare des vins médicinaux en faisant macérer des écorces, des racines ou des feuilles de certaines espèces dans du vin. On fait ainsi du vin de cannelle, de quinquina, de gentiane, et d'autres.

Alcoolat : Liquide incolore qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches dans de l'alcool.

Alcoolature : Liquide coloré obtenu par macération de plantes fraîches dans l'alcool. L'alcoolature faite à partir de feuilles prend une couleur verte, celle qui provient des racines est brune. Les enzymes qu'elles contiennent étant toujours actifs, les alcoolatures se conservent mal et doivent être utilisées rapidement. On les préfère aux alcoolats lorsque les principes actifs de la plante ne supportent pas la chaleur de la distillation.

Élixir : On l'obtient en faisant macérer des plantes, ou des extraits de plantes, dans une solution contenant principalement de l'alcool et du sucre. Certains élixirs sont préparés à partir d'alcoolats, d'autres contiennent des vins médicinaux.

Extrait : Solution qui recueille une partie des principes actifs de la plante soumise à traitement. D'abord la plante est séchée ou réduite en poudre. On lave la drogue, ou sa poudre, avec un solvant (eau, alcool, éther) qui en retire les principes solubles. Ce procédé, qui s'appelle la lixiviation, est classiquement utilisé pour faire du café : on fait passer de la vapeur d'eau ou de l'eau bouillante au travers des graines moulues. Ensuite, on fait évaporer la solution obtenue jusqu'à la concentration désirée.

Extrait fluide : C'est un extrait où l'évaporation de la solution est arrêtée à un faible degré de concentration.

Extrait mou : L'évaporation de la solution, plus forte ici que dans l'extrait fluide, laisse comme résidu une sorte de pâte molle. Le café se sert parfois ainsi en Amérique du Sud.

Hydrolat : Liquide qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches ou sèches dans de l'eau, puis en distillant la solution. L'eau de rosé, ainsi préparée par distillation, est un hydrolat.

Hydrolé : Liquide qu'on obtient en faisant dissoudre dans de l'eau une substance médicamenteuse. C'est une solution. L'eau de fleurs d'oranger, préparée par dissolution dans de l'eau d'une essence tirée de ces fleurs, est un hydrolé et non un hydrolat.

Intrait : C'est une variété d'extrait physiologique végétal. Pour le faire, on doit utiliser des plantes fraîches qu'on stabilise à la vapeur d'eau ou d'alcool et qu'on fait ensuite sécher sous vide. Ces plantes stabilisées conservent ainsi toutes leurs qualités. On leur fait ensuite subir le même traitement qu'aux drogues ordinaires : on les lave à l'eau ou à l'alcool et on soumet à évaporation la solution obtenue. L'extrait qui en résulte est appelé intrait ; il possède les qualités de la plante fraîche. C'est une préparation couramment utilisée pour la valériane, le marron d'Inde.

Mellite : Substance onctueuse qu'on prépare en faisant macérer des plantes dans du miel ou en faisant cuire un mélange de miel et d'hydrolé. Le miel rosat est une mellite : on ajoute à du miel une infusion astringente de pétales de rosés rouges ; il est employé comme gargarisme.

Mixture : Mélange de liquides médicamenteux qui agissent en synergie, chacun renforçant l'action des autres. On mélange ainsi les plantes douées des mêmes propriétés pour en faire des « espèces » : les espèces antispasmodiques, par exemple, peuvent regrouper dans une même mixture de la valériane, de la fleur d'oranger, de l'achillée millefeuille.

Pâte : C'est un mélange de consistance molle, préparé avec du sucre et de la gomme arabique. On y ajoute des principes actifs selon le but thérapeutique recherché.

Pommade : Crème épaisse où les principes actifs sont dissous dans des corps gras pour faciliter la répartition sur l'épidémie.
 
Extrait du Petit Herboriste Illustré
 

 

mercredi 27 novembre 2013

Lumières sur les volailles de Noël de la FERME MEYER et leurs recettes....

Notre Producteur de foie gras et de canard vous gâte pour cette fin d'année : dinde, canard, oie, pintade, poulet, et coq.
Ces volailles nous sont proposées cette semaine par la FERME MEYER dont vous connaissez maintenant la représentante : MARION, une des filles de notre producteur.
Plusieurs abeilles ont déjà pu goûter leurs mets et nous ont livrées des commentaires alléchants sur la qualité de leurs produits. Vous avez pu découvrir leur foie gras lors de la soirée beaujolais, laissez vous tenter par une volaille entière pour ces fêtes de fin d'années.
Après de longues négociations, nous avons réussit à obtenir 25 volailles toutes confondues pour chaque Ruche. Soyez prévoyant et rapide car elles ne seront présentent que cette semaine et la semaine prochaine sur nos Ruches. Elles seront livrées vidées avec leurs abats afin de pouvoir préparer vos farces.
 
La ferme MEYER c'est :
 
"Depuis 1985, nous produisons du foie gras de canard et du foie gras d’oie dans le respect des traditions Alsaciennes.
Nous sommes à la fois éleveur, gaveur et transformateur, ce qui nous permet de garantir la qualité de nos produits.
Nous complétons cette activité par un élevage de volailles (dindes, poulets, coq de noël...), ainsi qu’un troupeau d'ovin composé de 100 brebis et un petit élevage de chevaux Paint Horse.
Nous organisons tous les vendredis, un marché de producteurs avec un maraîcher, pain au feu de bois, miel d'Alsace, fromage de chèvre, ainsi qu'une couturière."
 
 
 
 
foies gras d'Alsace en conserve
 
 
img_5920.jpg
 
 
  
Un peu d'histoire :


LA DINDE DE NOEL


La dinde de Noël est un plat préparé pour le réveillon de Noël. Constitué d'une dinde farcie, c'est le plat par excellence dans de nombreux pays au monde à cette occasion. Cependant, en Allemagne, on préfère l'oie pour cette occasion.
Il a toujours été de tradition de festoyer à Noël avec un plat à base de volaille, essentiellement des oies, car il représentait l'oiseau solaire et garantissait la protection du soleil à celui qui en mangeait.
C'est lorsque la dinde fut ramenée d'Amérique par les colons espagnols et que son intérêt gastronomique fut reconnu en Europe qu'elle s'y imposa, vers 1570. D'ailleurs, le nom de dinde vient du fait que les premières dindes trouvées et ramenées en Europe ont été baptisées « poules d'Inde » par les espagnols croyant revenir de l'Inde.
La dinde remplaça l'oie au menu de Noël, car elle représentait un volatile exotique qui, du fait de sa rareté, était dégusté en temps de grandes fêtes.
La première dinde servie lors d'un repas en France aurait eu lieu lors du banquet de noces de Charles IX en 1570. La première dinde à être mangée au cours d'un repas de Noël, aurait été à la table du souverain du Saint-Empire l'empereur Charles VII (1697 - 1745).
En 1620, les Pères pèlerins quittent l'Angleterre pour fuir les persécutions religieuses. Ils mettent le pied en Nouvelle-Angleterre et fondent la ville de Plymouth (Massachusetts). À l'automne 1621, le gouverneur William Bradford décrète trois jours d'actions de grâce pour célébrer la première récolte. Ainsi naît le Thanksgiving où la dinde est traditionnellement servie.
 

L'OIE


Pendant de nombreux siècles, l'Oie fut la pièce de volaille la plus estimée et on la servait même, tel un mets rare et précieux, à la table des rois. A Paris les rôtisseurs vendaient surtout des Oies cuites. De là leur vint le nom d' " oyers " qu'ils portèrent longtemps dans leurs statuts .
 

LA PINTADE


La principale pintade domestique (Numida meleagris) garde de son ancêtre l'instinct de se percher et un caractère farouche. Importée d'Afrique par les Grecs et les Romains qui l'utilisent comme offrande aux dieux et l'élèvent en basse-cour, elle est nommée « poule d'Inde » au Moyen Âge puis « poule du pharaon » et « pintade » lorsqu'un navigateur vénitien au service du Portugal en ramènera un spécimen d'Afrique de l'Est. Elle est introduite au XVe siècle en France qui est le premier pays à sélectionner des pintades en vue de les élever, ce qui en fait en 2010 le premier producteur mondial avec ses régions d'élevage des Pays de Loire, du Grand Sud-Ouest, de Rhône-Alpes et de la Région Centre.


Voici en avant-première les recettes de ces volailles tant attendues....

DINDE DE NOEL AU FOIE GRAS ET SA CREME


 
  • Pour la dinde :
  • une belle dinde de la FERME MEYER
  • 400 g de foie gras frais de la FERME MEYER
  • 2 cubes de bouillon de poule
  • 200 g de chair à saucisse DE LA FERME DU MERISIER
  • 100 g de cèpes (ou morilles) D'ELLOCHAMPI
  • 1 belle échalote DU JARDIN DE MISSY
  • 3 cl d'armagnac
  • beurre

  •  
  • Pour la crème :
  • 20 cl de crème liquide
  • 50 g de foie gras frais DE LA FERME MEYER


  • Une recette à la portée de tous pour les fêtes de fin d'année, à conseiller aux amateurs de foie gras. 

    Préparation


    Emincez l'échalote et faites-la revenir dans un peu de beurre, ajoutez-y les cèpes.

     
    Laissez cuire pendant 5 à 6 min tout en remuant, retirez du feu.
     
    Dans un robot ménager, ajoutez la chair à saucisse, les cèpes et l'échalote, réservez.
     
    Prenez le foie gras et coupez 2 belles escalopes, mettez-les de côté, incorporez le reste du foie gras dans le robot, ajoutez du sel, du poivre et mixez le tout. Votre farce est prête.
     
    Prenez la dinde, avec un couteau entaillez la chair au niveau des 2 blancs afin de pouvoir délicatement décoller la peau. Introduisez, entre la chair et la peau les 2 escalopes de foie gras.
     
    Fourrez la dinde avec la farce.
     
    Préchauffez votre four th.6/7 (200°C).
     
    Prenez une grande marmite, remplissez-la d'eau à moitié.
     
    Ajoutez les cubes de bouillon de volaille, portez a ébullition puis mettez-y la dinde à pocher pendant 30 min (ou moins, tout dépend de la taille).
     
    Dans un grand plat, disposez la dinde, ajoutez du sel et du poivre.
     
    Enfournez pendant 1 h 30 à 2 heures suivant la taille de la dinde, sans oublier de l'arroser d'armagnac pour que la chair ne se dessèche pas.
     
    Pour la crème :
     
    Avec une louche, prélevez environ 2 à 3 louches de jus de cuisson dans le plat de la dinde, mettez le jus dans une casserole et faites-le réduire de moitié à feu vif. Laissez chauffer à feu doux, incorporez la crème liquide à l'aide d'un fouet.
     
    Coupez les 50 g de foie gras en petits dés, une fois la crème bien chaude, ajoutez-y les dés de foie gras, toujours au fouet. Laissez cuire 3 à 5 min, retirez du feu et servez avec la dinde.

     

    PINTADE AUX TRUFFES ET SA PUREE  

    Temps de préparation : 30 minutes
    Temps de cuisson : 60 minutes                
    Ingrédients (pour 4 personnes) :

    - 1 pintade DE LA FERME MEYER
    - 250gr de chair de veau (grasse de préférence) DE LA FERME STREIFF
    - 2 œufs DE LA CHEVRERIE DE L'EST
    - 1/5 de baguette DU GRIGNON
    - 1/2 verre de lait DU GAEC MEYER
    - 60/80 gr de truffes D'ELLOCHAMPI
    - 1 plaquette de beurre
    - 800 gr de pomme de terre DU GAEC MEYER
    - 25 cl de crème liquide                                  





    POUR LA PINTADE :

    La veille, au frigo, mettez de la truffe avec la farce dans un récipient clos.

    Préchauffer votre four à 150°c

    Préparer la farce :

    - Faite tremper la baguette dans le lait.

    - Salé, poivré (très peu) la chair de veau. Ajoutez y 1 œuf  1 jaune d'œuf et 15 gr de truffe coupée en tout petit morceau.

    - Malaxer la chair de veau et la baguette au lait.

    Farcer la pintade.

    - Glisser sous la peau de la pintades quelques "copeaux" de truffes.

    - Placer la dans un plat.

    - Mettez 125gr de beurre sur la pintade et 1 verre d'eau dans le plat.

    Mettez 1 heure au four et augmenter la température du four de 20°c à chaque quart d'heure (on finit donc à 230°c).

    Bien arroser la pintade durant la cuisson.

    En fin de cuisson, enrouler la dans un papier aluminium et réserver.

    Récupérer le jus de cuisson et faite le réduire 2 minutes. Ajoutez y ensuite 20 gr de truffée râpée.

    Mettez le jus dans un saucier.

    PREPARER LA PUREE :

    Faite cuire les pommes de terres.

    Ecraser les à la fourchette et ajouter la crème liquide. Rendez votre purée plus liquide avec du beurre et/ou du lait.

    Ajoutez y le reste de truffe râpée.

       

                 

    OIE DE NOEL EPICEE FARCIE AUX POMMES

     
    Une oie entière de LA FERME MEYER
          

  • Pour les épices

  • 1 grosse pincée de gingembre moulu
  • 1 petite pincée de clous de girofle moulus
  • ½ cuillère à café de cannelle
  • Sel et poivre du moulin

    • Farce aux pommes
    • 8 pommes DE MIREILLE BOUR           
    • Huile végétale ou graisse d’oie            
    • 6 cuillères à soupe de Cognac ou de Calvados
    • 2 cuillères à café de cannelle

    Préparation : 20minutes  ›  Cuisson : 3heures  ›  Prêt en : 3heures 20 minutes     

    1. Préchauffer le four à 200ºC (thermostat 7). Bien piquer la peau surtout au niveau des blancs de l’oie. Couvrir les cuisses de graisse d’oie ou de beurre pour éviter qu’elles ne sèchent et brûlent. Mélanger les épices et en frotter la peau de l’oie.
    2. Pour faire la farce, éplucher et couper les pommes en tranches (après avoir retiré les trognons). Dans une grande poêle, faire revenir doucement les pommes dans la graisse d’oie ou l’huile en plusieurs fois pour les faire dorer de tous les côtés. Arroser de Cognac ou de Calvados et saupoudrer de cannelle.
    3. Farcir l’oie avec les pommes. Mettre l’oie sur une grande feuille de papier aluminium. Bien envelopper l’oie en laissant un petit trou de ½ à 1 cm en bas pour laisser l’excès de gras sortir. Bien couvrir les cuisses pour être sûr qu’elles ne brûlent pas. Mettre l’oie dans un plat à rôtir avec les blancs en haut, sur une grille si vous en avez une. Si vous n’en avez pas, mettre l’oie enveloppée dans le papier d’aluminium avec le trou un peu au-dessus du fond du plat pour que le gras puisse s’écouler.
    4. Mettre le plat dans le four préchauffé. Faire cuire 20 minutes + 15 minutes par 450 g. Arroser toutes les heures en vous assurant que les pattes restent couvertes. Pendant les 45 dernières minutes, découvrir les blancs pour que la peau soit croustillante. Laisser le papier alu sur les pattes. Bien arroser.
    5. Une fois que c’est cuit, mettre l’oie dans un plat pour découper et laisser reposer dans un endroit chaud 20 à 30 minutes. Bon appétit !
    6. accompagnement : panais, vitelottes, rattes ...

     

    COQ DE NOEL FARCI AU FOIE GRAS ET AUX CHAMPIGNONS

    « Et pourquoi pas un coq pour changer ? Si vous commander un jeune coq à votre volailler, sa chair sera tendre. Farci de foie gras et champignons et même de truffes si cela vous tente et rôti, vous réaliserez un plat plutôt facile à faire, peu compliqué pour un résultat excellent. Vous l’accompagnerez de röstli ou des pommes de terre sautées, voire de pâtes fraîches. »

    Ingrédients pour 8 personnes

    • 1 coq de 3 kg vidé avec son foie et gésier de LA FERME MEYER
    Farce
    • 3 tranches de pain de mie DE LA CORBEILLE A PAIN
    • 2 dl de lait DU GAEC MEYER
    • 2 oignons DU JARDIN DE MISSY
    • 80 g de beurre
    • 400 g de foie de volaille DE LA FERME MEYER
    • 200 g de champignons D'ELLOCHAMPI
    • 200 g de foie gras frais DE LA FERME MEYER
    • 200 g de chair à saucisse DE LA FERME DU MERISIER
    • 100 g de persil haché DU JARDIN DE MISSY
    • 5 cl de cognac
    • Sel fin
    • Poivre noir Sarawak du moulin
    Sauce
    • 1 bouquet garni
    • 1 carotte DU JARDIN DE MISSY
    • 2 oignons DU JARDIN DE MISSY

    Préparation

     
    • Faites chauffer le lait.
    • Dans une assiette creuse, versez le lait chaud sur le pain et laissez imbiber.
    • Nettoyez les foies de volaille, celui du coq et le gésier.
    • Pelez et hachez fin les oignons.
    • Dans une poêle, faites chauffer la moitié du beurre et faites blondir les oignons, ôtez-les et versez-les dans un saladier.
    • Faites revenir 200g foies de volaille dans la même poêle, 2 mn.
    • Coupez-les en petits dés et ajoutez-les aux oignons dans le saladier.
      Hachez les 200 g de foies restant avec le gésier et la mie de pain égouttée et versez-les dans le saladier.
    • Nettoyez les champignons et faites-les revenir dans le beurre, coupez ceux qui sont gros. Ajoutez-les aux foies ainsi que la chair à saucisse, le persil et le cognac.
    • Mélangez pour obtenir une farce homogène, vérifiez l’assaisonnement.
    • Préchauffez le four à 240°C, th 8.
    • Pelez et émincez en brunoise la carotte et les oignons de la sauce.

    • Introduisez dans le ventre du coq une couche de farce.
    • Mettez le bloc de foie gras en entier et entourez-le farce.
    • Cousez l’ouverture.
    • Déposez le coq dans un plat, massez-le avec de l’huile d’arachide, salez, poivrez et mettez-le au four.
    • Faites-le cuire 1 h en l’arrosant fréquemment et en le remuant pour qu’il soit doré sur toutes ses faces.
    • Ajoutez alors la brunoise de légumes et le bouquet garni et laissez cuire 20 mn.
    • Ajoutez alors 1 l d’eau, enduisez le coq d’alu, baissez la température à 150°C, th 5 et laissez cuire 40 mn.
    • A la sortie du four, découpez le coq et disposez les morceaux sur un plat de service avec la farce.
    • Passez et dégraissez le jus et versez-le dans une saucière.
    • Servez avec son accompagnement.


    CANARD ROTI AUX POMMES

  • 2 kg de canard entier DE LA FERME MEYER
  • 100 g de carottes DU JARDIN DE MISSY
  • 300 g de poireaux DU JARDIN DE MISSY
  • 70 g de céleri DU JARDIN DE MISSY
  • 4 g de sel
  • 2 g de poivre en grains
  • 3 l de eau
  • 65 ml de sauce soja
  • 90 g de miel DE CHEZ PEPE ET MEME
  • 1.1 kg de pommes DE MIREILLE BOUR

  •  
     
    Préparer les légumes: Couper le poireau en tronçons, les carottes et céleri en deux. Déposer les légumes et le canard entier dans une marmite. Couvrir d'eau froide (2-3 cm au dessus du canard). Ajouter le poivre en grains et le sel (peu, on peut en rajouter par la suite). Porter à ébullition. Baisser la chaleur: le bouillon doit juste frémir. Mijoter pendant 1 h. Laisser refroidir le canard dans son bouillon (On peut faire cette étape quelques jours à l'avance et réserver le canard dans son bouillon au réfrigérateur).
    2
    Préchauffer le four à 150°C/300°F.
    3
    Retirer le canard du bouillon et éliminer les légumes. Réserver le.
    4
    bouillon et le gras qui s'est formé en surface pour les utiliser dans d'autres recettes. Peler les pommes, enlever le cœur, puis les couper en quartiers. Dans un bol, bien mélanger la sauce soja et le miel. Badigeonner le canard et les pommes avec ce mélange. Déposer le canard et les pommes dans un plat allant au four.
    5
    Cuire au centre du four jusqu'à ce que le canard soit bien rôti, soit environ 1 h ou plus selon la grosseur du canard (on calcule 30 minutes par kilo de viande). Retourner le canard et les pommes à la mi-cuisson pour bien les dorer de tous les côtés, en arrosant avec le jus
    6
    de cuisson.
    7
    Servir le canard sur les assiettes chaudes, avec les pommes et le jus de cuisson.
     

    POULET DE NOEL


    Même méthode que pour les volailles précédentes, je vous propose ici la recette de la farce qui pourra garnir votre poulet de Noël :

    FARCE A VOLAILLE


    Les ingrédients (quantités pour 6 personne(s))
    • Chair à saucisse : 400 g DE LA FERME DU MERISIER
    • Tranche(s) de foie gras de canard : 6 pièce(s) DE LA FERME MEYER
    • Châtaigne(s) cuite(s) : 75 g
    • Champignon(s) de Paris : 200 g DE ELLOCHAMPI
    • Echalote(s) : 1 pièce(s) DU JARDIN DE MISSY
    • Ciboulette : 1 botte(s) DU JARDIN DE MISSY
    • Œuf(s) : 2 pièce(s) DE LA CHEVRERIE DE L'EST
    • Pain de mie : 100 g DE LA CORBEILLE A PAINS
    • Lait cru : 10 cl DU GAEC MEYER
    • Huile d'olive : 5 cl
    • Sel fin : 5 pincée(s)
    • Poivre blanc du Penja : 2 g
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Éplucher les champignons de Paris puis les tailler en quartiers. Ciseler finement la ciboulette. Éplucher et ciseler l'échalote.
    Dans une poêle chaude, ajouter un filet d'huile d'olive et faire sauter rapidement les champignons. Assaisonner et ajouter les échalotes, cuire 1 min et finir par la ciboulette. Laisser ensuite refroidir.

    Mettre la mie de pain à tremper dans le lait. Tailler le foie gras en gros cubes. Concasser grossièrement les châtaignes.
    Dans un bol, mélanger la chair à saucisse avec la mie de pain égouttée et les œufs, puis saler et poivrer. Ajouter ensuite les champignons, les châtaignes et les cubes de foie gras, bien mélanger.

    Réserver au frais avant utilisation.

     
       
       
      Si vous souhaitez avoir d'autres idées, n'hésitez pas à nous en faire part sur le blog, Facebook ou directement sur le site de la Ruche.
      Des conseils seront également donnés sur demande par le producteur.
       
       
    PENSEZ EGALEMENT AU CONFIT DE CANARD VOUS PERMETTANT DE REALISER LE PARMENTIER PUBLIE DANS UN PRECEDENT ARTICLE SUR CE BLOG.

     

    samedi 23 novembre 2013

    Les origines de la.... TARTE AU SUCRE !

    Vous avez pu découvrir, pour ceux qui étaient présents à la soirée Beaujolais, la tarte au sucre de notre nouveau boulanger- pâtissier Jean-Michel FREYERMUTH de la CORBEILLE A PAINS.

    Découvrez ses origines....

    Le blocus continental imposé par Napoléon 1er aux Anglais entre 1806 et 1808 a eu pour conséquence de priver les Français de sucre de canne des colonies. Pour y pallier, le sucre a alors été extrait de la betterave, plante métropolitaine

    La petite histoire de la tarte au sucre

    Au XIXe siècle, un repas de fête dans le Nord ne se concevait pas sans tarte. Parallèlement, à l'époque, le Nord comptait de nombreuses raffineries de sucre, et la tarte au sucre est donc rapidement devenue la tarte du Nord par excellence.

    Vous la retrouverez dès la prochaine vente sur nos sites de Freyming et Sarreguemines.

    jeudi 21 novembre 2013

    Mise en lumière du FOIE GRAS

    Le foie gras : une longue histoire en Alsace

    Dès le XVIIe siècle, Strasbourg s’impose comme le centre de production de foie gras en France. Grâce à Jean Pierre Clause, cuisinier du maréchal de Contades, gouverneur militaire de Sytrasbourg sous le règne de Louis XVI, qui eut l’idée de fabriquer ces petits pâtés et prouver au monde entier que c’est drôlement bon.
    Néanmoins, ce sont les égyptiens qui, les premiers, mangèrent des foies d’oie car ils avaient constaté que l’animal se gavait naturellement avant la migration et que ces réserves graisseuses étaient excellentes. Plus tard, les romains les gavèrent eux-mêmes avec des figues, fruits que l’on retrouve parfois en accompagnement. Depuis cette époque, on marie régulièrement ce plat avec des mets ou boissons à dominante sucrée, Vendanges Tardives, bien sûr, mais aussi Sauternes, Porto ou pain d’épices.

    La recette du foie gras alsacien

    La veille :

    1. Pesez votre foie. Séparer les deux lobes et observez. Ca ressemble à un énorme foie de poulet. Il y a quelques trucs blancs et des vaisseaux sanguins qui gâchent le paysage et surtout peuvent compromettre la préparation avec un goût de fiel. Il faut virer tout ça.

    2. Ça ressemble à de la chirurgie mais le patient est déjà mort, vous pouvez y aller franchement.
    A l’aide d’un couteau hyper pointu ou, plus facile, avec une pince à épiler, vous devrez inciser largement dans le sens de la largeur pour dénicher les vaisseaux qui sont heureusement presque tous situés aux environs de l’intersection des deux lobes. Pour des raisons purement esthétiques, essayez de ne pas trop charcuter la bête. Rassurez-vous, c’est la seule partie embêtante de la recette.
    Si vous préférez et si votre couteau est tranchant, vous pouvez couper chaque lobe dans le sens de la longueur pour en faire deux tranches que vous nettoierez plus facilement.
    Disposez les foies dans une terrine et salez avec le fameux «sel de foie gras» dans la proportion de 18 grammes par kilo (faites la conversion).

    3. Arrosez les d’un alcool odorant. En Alsace, vous opterez pour du Marc de Gewurtz ou du Kirsch. Mais vous pouvez préférer le Porto ou le Cognac. Certains s’amusent à mélanger plusieurs alcools.
    Laissez mariner au frais pendant une nuit après avoir recouvert d’un film alimentaire.
    Petit truc : forcez pas sur les doses d’alcool sinon vous perdez un peu de la finesse du produit. Après trois tentatives, nous sommes arrivés à la conclusion suivante : 2 cl pour 500 grammes suffisent largement…

    Une nuit plus tard :

    Comme dans la nature, le foie a absorbé presque tout l’alcool mais par prudence, mieux vaut ne pas lui confier un volant.

    1. Préchauffez votre four, Thermostat 6. Malaxez délicatement le foie pour évacuer les bulles d’air et lui donner la forme grossière de votre récipient. Vous verrez, c’est un peu comme de la pâte à modeler.

    2. Envelopper le foie dans une feuille épaisse de papier sulfurisé, cornez et serrez l’extrémité.
    Disposez dans votre terrine et appuyez fortement pour tasser uniformément le foie.

    3. Versez de la graisse d’oie préalablement chauffée pour qu’elle soit juste liquide et recouvre le papier. Mettez le couvercle et faites cuire au bain marie, au four 170°, thermostat 5-6, pendant 40 minutes. (le bain marie, c’est bêtement 2-3 cm d’eau dans un nouveau récipient dans lequel vous disposerez votre terrine close);
    Laissez refroidir votre terrine puis mettez au frais. La graisse blanche d’oie permet d’éviter le contact avec l’air et les risques d’oxydation qui en découlerait. Ainsi protégé, le pâté se conserve facilement une semaine.

    ET POELER ALORS....


    Vous décidez de cuisiner un foie gras poêlé et vous avez peur qu'il réduise trop à la cuisson ?

    Vous avez raison, c'est un produit cher et selon la qualité de votre foie, le risque est grand de vous retrouver avec une graisse jaune dans laquelle surnage péniblement un tiers de votre joli foie initial.
    Pour minimiser ce désagrément nous vous conseillons d'opter pour un foie Qualité Foie extra - A : un foie de mulard (croisement d'une cane avec un canard de Barbarie) qui résiste sans trop réduire aux longues cuissons. Produit que l'on trouve peu mais qui s'achète auprès des producteurs, sur les lieux de gavage, parfois au marché. De découper des tranches de foie gras cru d'un demi-centimètre d'épaisseur et d'utiliser une poêle à fond épais pour une meilleure répartition de la chaleur.
    Faites chauffer à feu vif et déposez les tranches quand la poêle est vraiment bien chaude. Dès que ça commence à grésiller, retournez-les avec une spatule. Renouvelez l'opération qui doit être rapide.
    Si le foie se met à perdre sa graisse, retirez-le du feu immédiatement ou retournez-le si vous êtes à la première étape... L'intérieur doit rester rosé.
    Salez, poivrez. Faites un service sur assiette chaude car ces escalopes refroidissent vite.

    (texte et recette issue de JDS.fr)

    PRODUITS DISPONIBLES A LA FERME MEYER EN PRE-COMMANDE JUSQU'AU 03 ET 04 DECEMBRE SUR LES RUCHES DE FREYMING ET SARREGUEMINES.

    En accompagnement les vins du Domaine Martin JUND, Domaine BARTHEL d'Alsace, Domaine Claude VOSGIEN de Meurthe et Moselle et notre fleuron le Domaine BUZEA de Moselle.

    lundi 18 novembre 2013

    Profitons des derniers potimarrons de Mickael....

    Brioche au potimarron


    Pour une grosse brioche:
    • 250g de velouté de potimarron du Jardin de MISSY
    • 50g de lait du GAEC MEYER
    • 1 càs de sucre
    • 20g de levure fraîche ou 1 càc et demie de levure déshydratée
    • 500g de farine de la Minoterie BURGRAFF
    • 1 càc de sel
    • 75g de beurre
    • 1 jaune d'oeuf pour la dorure de la Chèvrerie de l'Est
    • 1 càs de graines de potimarron pour la décoration

    Pour le velouté de potimarron:

    Eplucher le potimarron, enlever les graines intérieures (en garder une cuillère à soupe, pour la décoration), le couper en gros dés, et le mettre à cuire 15 minutes environ dans une grande casserole d'eau bouillante, sans aucun assaisonnement.

    Puis l'égoutter, et le mixer avec quelques louches d'eau de cuisson afin d'obtenir un velouté lisse et onctueux. 
    Laisser refroidir, et en réserver 250g, pour la brioche.

     
    Pour la pâte à brioche

     
    Mettre le velouté de potimarron, le lait, la levure et le sucre dans le bol du robot et mélanger 

    Ajouter la farine et le sel et laisser pétrir. Au bout d'une minute, ajouter le beurre coupé en morceaux par l'orifice du couvercle, le robot toujours en marche.

    Laisser lever 1H30 à couvert au chaud.

    Au bout de ce temps, rabattre et dégazer la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et la façonner.
    Prélever 4/5 de la pâte, et la façonner en une grosse boule que l'on dépose dans un moule à brioche beurré.
    Puis avec le cinquième de pâte restant faire une boule plus petite et la déposer en haut de la grosse boule de pâte, comme pour une brioche à tête.

    Couvrir d'un linge propre et laisser de nouveau lever 45 minutes à 1 heure.

    Préchauffer le four à 220°C, avant de l'enfourner la badigeonner avec le jaune d'oeuf battu avec un peu d'eau. Puis poser ou enfoncer délicatement les graines de potimarron réservées à la surface de la brioche pour la décorer.


    Mettre à cuire 10 minutes à 220°C, puis baisser le four à 180°C et poursuivre la cuisson 20 à 25 minutes environ, selon votre four.

    Laisser refroidir et démouler.

    Couper en tranches et déguster avec une confiture de saison comme le Délice de Noël des Délices de Marianne.
     

    Formulaire de contact

    Nom

    E-mail *

    Message *